Trois sociétés de change affiliées aux trois plus grandes banques gouvernementales, à savoir la Banque nationale d’Égypte (Al-Ahly Exchange), la Banque Misr (Misr Exchange) et la Banque du Caire (Cairo Exchange), ont réussi à attirer des devises étrangères s’élevant à 15,5 milliards de livres, depuis la libéralisation du taux de change le 6 mars. Le président de la société Al-Ahly Exchange, Abdel Maged Mohieddin, a déclaré que les recettes de la société provenant des concessions sur les devises étrangères et arabes en faveur de la livre égyptienne s’élevaient à 8,6 milliards de livres. Les recettes provenaient principalement du transfert de dollars, suivis par d’autres devises telles que le riyal saoudien, le dirham des Émirats arabes unis et l’euro. Le président de la société Misr Exchange, Adel Fawzy, a révélé que les recettes provenant des devises étrangères et arabes s’élevaient à 6,1 milliards de livres. Les recettes étaient majoritairement en dollars, suivies par l’euro, le riyal saoudien, la livre sterling, le dirham des Émirats arabes unis et d’autres devises moins négociées. Dans le même contexte, le PDG de Cairo Exchange, Mohamed Ragaei, a déclaré que les recettes s’élevaient à environ 737 millions de livres.