Les récentes discussions sur le Soudan ont réuni un groupe diversifié de nations et d’organisations, dont les Émirats arabes unis, les États-Unis, la Suisse, le Royaume d’Arabie saoudite, l’Égypte, l’Union africaine et les Nations unies en Suisse, afin de répondre à la situation humanitaire urgente au Soudan. Dans une déclaration commune émise après les pourparlers, les délégations ont souligné l’importance de protéger les civils, de garantir l’accès humanitaire et de maintenir les cessez-le-feu dans la région.
L’un des points clés discutés lors de la réunion a été la nécessité de répondre aux besoins humanitaires du peuple soudanais, tout en respectant le droit international humanitaire et en mettant en œuvre les engagements pris dans la Déclaration de Djeddah. Cela inclut la responsabilité des deux parties de protéger les civils, les infrastructures civiles telles que les hôpitaux et les écoles, et de permettre la liberté de mouvement des civils.
L’un des principaux axes des discussions a été d’améliorer l’accès à l’aide humanitaire et aux travailleurs dans les zones sous le contrôle des Forces de Soutien Rapide (RSF). Les délégués ont souligné l’importance de permettre le passage sûr et sans entrave de l’aide et des travailleurs le long des principales routes, telles que la route de Gedaref à travers Wad Medani et Sennar. Ouvrir ces zones augmenterait considérablement l’accès à l’aide humanitaire pour des millions de Soudanais dans le besoin.
La réponse des RSF à ces discussions a été favorable, car ils ont exprimé leur volonté de prendre des mesures supplémentaires pour protéger les civils et améliorer la situation humanitaire dans la région. Il a également été noté que les acteurs humanitaires envisageaient de passer par le poste frontière d’Adre, soulignant la nécessité pour les RSF de garantir un accès sûr et sans entrave pour les cargaisons et les travailleurs humanitaires.
En plus de dialoguer avec les RSF, les délégations ont également exprimé leur intention de rencontrer la délégation des Forces Armées Soudanaises (SAF) à leur arrivée. Cela témoigne d’un engagement à travailler avec toutes les parties concernées pour répondre à la crise humanitaire au Soudan et respecter le droit international humanitaire.
Dans l’ensemble, les discussions sur le Soudan ont été un forum crucial pour discuter et répondre aux besoins humanitaires urgents dans la région. En réunissant un groupe diversifié d’acteurs, y compris des nations, des organisations et des forces armées, les pourparlers ont posé les bases pour améliorer l’accès à l’aide humanitaire, protéger les civils et respecter le droit international humanitaire au Soudan.
Alors que les discussions se poursuivent, il est essentiel que toutes les parties impliquées accordent la priorité au bien-être du peuple soudanais et travaillent ensemble pour trouver des solutions durables à la crise humanitaire. En garantissant un accès sûr et sans entrave à l’aide humanitaire et aux travailleurs, en respectant le droit international humanitaire et en s’engageant à protéger les civils, des progrès peuvent être réalisés pour soulager la souffrance de millions de personnes au Soudan.